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Fondée par des patients, l’association a pour but de créer un réseau regroupant des personnes atteintes de maladies reconnues comme susceptibles de réagir favorablement à la prise de cannabis et en en faisant usage


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Vous êtes atteint d’une maladie et le cannabis vous apporte une solution thérapeutique , votre témoignage peut être utile pour le corps médical et contribuer à faire évoluer les mentalités concernant le cannabis médical.

Témoignage Jérome

Je m’appelle Jérôme Tétaz, j’ai 37 ans, je suis vice-président de Principes Actifs, utilisateur de fleurs de cannabis thérapeutique depuis 20 ans.

Je suis atteint d’une myopathie facio-scapulo-humérale, cette maladie crée une destruction des fibres musculaires ce qui entraine une atrophie et une faiblesse musculaires s’aggravant progressivement. D’un syndrome d’Alagille, c’est une atrésie des voies biliaires. D’un polytraumatisme thoracique abdominal. Et d’une thrombose oculaire. Ce sont les veines des yeux qui se bouchent.

La myopathie provoque de grosses douleurs musculaires, des douleurs électriques et des crampes. Ces douleurs sont de l’ordre de 7, 8 sur une échelle de 10.

Traitement

J’ai pris comme traitement des antalgiques de palier 2 et 3, tel le Di-Antalvic ou de la morphine, des antidépresseurs (Tranxène), des anxiolytiques et des somnifères.

Tous ces médicaments avaient peu d’efficacité par rapport aux effets secondaires très nocifs pour mes muscles et mon foie. Les symptômes liés au foie des traitements qui m’étaient proposés étaient d’énormes démangeaisons aux jambes, je faisais des trous dans les draps tellement cela me démangeait. Ils influaient grandement sur mon état général de santé : perte de tonus musculaire, nausées, grosse fatigue.

Choix du traitement au cannabis

J’utilise donc le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 20 ans pour soulager mes douleurs qui passe de 7 à 2 et les crampes musculaires dues à ma myopathie. Il détruit les sucres et les graisses qui sont nocifs pour mon foie, il évite aux veines de mes yeux de se boucher et cela me permet aussi de dormir correctement sans souffrir.

J’utilise les fleurs de cannabis pour ses effets antidouleurs, relaxants musculaires, anti-inflammatoire, antidépresseur, anxiolytique et sédatifs, et aussi pour ses effets énergisants et stimulants de l’appétit.

Forme galénique et posologie

Je consomme les fleurs de cannabis en vaporisation, j’utilise différente variétés selon les symptômes à traiter. J’ai une variété pour stimuler l’appétit, et me donner du tonus musculaires, une autre pour les douleurs et la relaxation musculaire. Et une troisième pour ses effets sédatif.

Pour la nuit, je le consomme sous forme de biscuits ou en teinture mère pour un effet beaucoup plus long, ce qui me permet de dormir sans douleurs et sans prendre de traitement somnifère.

J’ai appris à connaître et utiliser le cannabis à des fin thérapeutiques en rencontrant différent médecins et association de patients étrangers, notamment suisse et canadien.

Les variétés que je cultive m’ont été conseillées par ces mêmes médecins et associations ! Le plus souvent fournies sous forme de clones ou de graines. Ce sont des variétés reconnues pour leurs effets thérapeutiques.

Une vie sous cannabis

Grace au cannabis, je vis aujourd’hui correctement, je suis suivi par plusieurs médecins spécialisés, neurologues, hépatologues, pneumologues et médecins généraliste, et tous sont d’accord pour dire que heureusement que les fleurs de cannabis sont là pour m’aider à vivre depuis toutes ces années.

Il n’y a pas que les médecins qui finissent par reconnaitre des vertus thérapeutiques au cannabis. Lors de ma 3ème garde à vue au poste de gendarmerie, j’ai eu l’ autorisation de vaporiser afin de soulager mes douleurs.

Lorsque je suis allé aux urgences du CHU de Grenoble, une infirmière me fit savoir que si j’avais besoin de consommer du cannabis il y avait un coin où les gens comme moi en consommaient pour se soulager. Souvent, c’était des gens atteints de cancers. Quand je dois être hospitalisé, j’ai une chambre où je peux apporter le vaporisateur et un peu de fleurs.

Double peine

J’ai une grande incompréhension des lois actuelles. Elles sont censées nous protéger mais actuellement nous mettent en péril, nous humilient en confisquant nos plantes, le matériel nécessaire pour les cultiver et les fleurs qui nous sont vitales. Le législateur crée ainsi une peine supplémentaire à la maladie.

Les effets thérapeutiques du cannabis ne sont plus à prouver, il suffit de voir le nombre d’études scientifiques et de témoignages de patients dans le monde entier pour comprendre qu’il est urgent qu’en France, tous ces patients  consommant et cultivant du cannabis à des fins thérapeutiques ne soit plus hors la Loi avec toutes les conséquences physiques, mentales mais aussi sociales et familiales, que cela peut entrainer sur leur vie.

Jérôme Tétaz 

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Un Article sur Jérome: Cannabis thérapeutique : « Ça a sauvé la vie de mon fils atteint de myopathie » témoigne une mère savoyarde.

Témoignage Frédéric v

Bonjour,

Je me présente, je m’appelle Frédéric, j’ai 47 ans, marié, père de 4 enfants.
Je suis un utilisateur de cannabis thérapeutique pour soulager des douleurs chroniques liées à une pathologie idiopathique du pancréas.

J’ai déclaré cette maladie en 2006, cette pathologie est extrêmement douloureuse du fait de crises aiguës.

Étant arrivé a des doses dangereuses de morphine, un médecin m’a suggéré (de façon non officielle) de tester le cannabis à usage thérapeutique.

J’ai beaucoup hésité car je ne gardais pas de bons souvenirs de mes expériences de jeunesse avec le cannabis. Comme j’étais dans une impasse et ne voyais pas d’autres solutions, je me suis lancé il y a bientôt 2 ans. Je consomme le cannabis par vaporisation et généralement uniquement le soir sauf en cas de douleurs trop fortes.

Le résultat a dépassé toutes mes espérances :

– Je ne prends plus du tout de morphinique, simplement des antalgiques basiques (paracétamol et aspirine en journée)

-Mes douleurs n’ont pas disparues mais sont devenues « acceptables », » gérables » et ce, sans antalgique dangereux.

-J’ai enfin retrouvé le sommeil

-Mon épouse et mes enfants ont vu le changement (moins d’agressivité liée aux douleurs et fatigue, plus de moments de partages, de complicités,…)

-Depuis, je n’ai subi qu’une seule courte hospitalisation alors que l’hôpital faisait partie du quotidien

En résumé, JE REVIS !

Seul bémol, je me suis éloigné de la médecine classique par désillusion, colère,  résignation…

Je peux même dire que j’ai déclaré une forme de phobie de la médecine suite aux multiples hospitalisations avec généralement des médecins différents qui remettaient en cause les diagnostiques de leurs confrères et recommençaient à zéro (examens, traitements,..) ; ce qui fait que c’est extrêmement compliqué d’aller de l’avant.

L’état et les moyens de la médecine publique à ce jour ne m’ont pas permis d’avoir un suivi fiable et dans la durée avec les mêmes spécialistes.

Enfin et c’est le plus grave, les traitements de morphine avaient des conséquences désastreuses sur ma santé physique et morale : pour moi, la morphine à fortes doses est une forme de « non vie » :

– Perte de conscience, perte de la volonté, agressivité avec mes proches, perte d’identité,…

– Troubles du rythme cardiaque, troubles du transit allant jusqu’à nécessiter une hospitalisation, inactivité (pas assez éveillé pour avoir envie de…) , accoutumance, etc…

Je n’ai aucun de ses effets négatifs avec le cannabis

Par contre, je vis très mal le fait d’être dans l’illégalité avec le cannabis, d’autant plus que j’ai l’intime conviction que j’agis pour mon bien mais aussi, par ricochet, celui de mon épouse et de mes enfants ; où est le mal dans cette démarche ???

J’aimerais me sentir moins seul dans ma thérapie à base de cannabis et dans la mesure de mes petites possibilités je souhaiterais œuvrer pour faire bouger les lignes.

Frédéric

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